Jason, les loups-garous de Montpellier, éditions Carabas.
Nous en étions restés à commencer à éventuellement envisager de parler un petit peu de Jason (dans sa manière de gérer son récit par la construction de ses pages).
CAR JASON EST UN REBELLE.
Ya des auteurs, comme Franquin où Hergé (que Dieu bénisse leurs pas de pétales de roses au gingembre musqué) qui créaient leurs récits une case après l'autre.
MAIS PAS JASON.
Jason il réfléchit sur la globalité de sa page.
CAR JASON EST UN GUEDIN.
Ya des pépères, comme Franquin où Hergé (des mecs qui n'ont jamais réfléchi plus loin que le bout de leur nez, si vous voulez mon opinion ma brave dame) qui font en sorte que chaque case puisse remettre en cause la précédente et construise un récit protéiforme.
MAIS PAS CHEZ JASON.
Chez Jason, c'est carré.
(Enfin, presque.)
(Mais, au début, quand on regarde du Jason, on se dit que c'est drôlement carré.)
IL EST TRÈS IMPRESSIONNANT DE VOIR QUE TOUTES LES PAGES DE JASON RÉPONDENT AU MÊME RYTHME.
EN CE SENS, JASON EST UN PARFAIT AUTEUR DE BANDE DESSINÉE DES ANNÉES SOIXANTE.
Sa page forme un tout, raconte une petite histoire bien à elle, et se finit par un petit coup de suspense qui appelle ensuite une nouvelle page, une nouvelle action, un nouveau thème. Chaque page est presque indépendante l'une de l'autre, ne serait-ce la dernière case qui fait le pont.
MAIS JASON EST UN PARFAIT AUTEUR DE BANDE DESSINÉE DES ANNÉES SOIXANTE TRÈS TRÈS RIGOUREUX.
Il fait tout pour renforcer l'identité de chaque page.
(Et pour pas que vous croyez que je vous raconte des carabistouilles en ayant sélectionné pile 3 pages qui collent avec ce que je dis, j'en ai sélectionné quatre autres (qui se suivent aussi) et qui répondent à la même logique que les trois précédentes.)
CHAQUE PAGE SE PASSE DANS UN LIEU DIFFÉRENT.
(Bon, des fois, cette logique est un peu prise en défaut et Jason fait deux pages consécutives qui se déroulent dans le même endroit.) (Mais c'est rare.) (Une fois, il est pris de vertige, et il fait trois pages consécutives dans le même endroit ; mais c'est son gros max ; quatre, il peut pas, c'est contre sa religion.)
CHAQUE PAGE DÉCRIT UNE ACTION DIFFÉRENTE.
CHAQUE PAGE NE DÉCRIT QU'UNE ACTION.
Ce n'est pas comme avec Hergé ou Franquin, qui font feu de tout bois, et chez qui les héros ne savent plus où donner de la tête tellement il se passe de choses. Non. Ici, tout reste contrôlé. Pour l'auteur comme pour les personnages.
CHAQUE PAGE A UNE COULEUR DIFFÉRENTE (AU SENS PROPRE).
CHAQUE PAGE A UNE COULEUR DIFFÉRENTE (AU SENS FIGURÉ).
Au début, on se fait doucement chier (mais gentiment, hein).
Ensuite, on est tout bourré et toutes les cases sont fofolles.
Ensuite, les cases sont bien carrées, mais ce sont les personnages qui sont tout foufous (genre, ils sont pas juste tout droits avec les bras ballant) (une fois, le héros lève le pied pour choper un ballon) (truc de dingue).
Enfin, les personnages méditent sur la vie dans un cadre cosy et distingué.
CHAQUE PAGE À UNE NARRATION DIFFÉRENTE.
Et, là, ça devient sioux.
On a vu tantôt que Franquin densifiait son récit tellement que chaque case (et non plus chaque page) introduisait de nouvelles idées et était une petite histoire en elle-même. Du coup, chaque case pouvait servir de suspense de fin de page.
Jason, lui, va alterner différents styles de narration d'une page à une autre.
Dans la première page, il faut bien l'avouer il ne se passe pas grand chose. C'est une case contemplative, on va dire. Et le suspense de fin de page (la pluie arrive) introduit une rupture, un appel vers une nouvelle situation, qu'aucune autre case avant elle n'aurait pu créer.
Par contre, la deuxième page est totalement différente.
Tout le monde se rencontre, parle, à la fin ils courent, et toutes les cases apportent quelque chose au schmilblick.
Jason a donc alterné entre une page très structurée mais délayée, et une page très structurée (faut pas déconner non plus) mais remplie de différents dialogues, rencontres, personnages, avec des cases beaucoup plus denses.
Une fois cette page d'action à tout crin digne d'un Indiana Jones finie, on revient à une page toute calme et à la limite du chiant.
TOUT EST DANS LE CONTRASTE.
LA SOLITUDE ? C'EST UN SUSPENSE DE FIN DE PAGE, ÇA, LA SOLITUDE ?
Cette dernière page est calibrée pour créer une sorte d'angoisse existentialo-métaphysiquo-sartrienno-becketienne (attention : culture).
Une mécanique est mise en place sur plusieurs pages ; tout ça pour n'aboutir à rien.
Mieux encore : cette mécanique rend la vie du personnage mécanique. (Elle est rythmée invariablement par chaque nouvelle page.) (De toutes ces pages qui se répètent sans fin et sans but, se dégage finalement une impression d'un métro-boulot-dodo sans horizon.) (Sans horizon et sans but, puisque tout ça n'aboutit à rien, sauf à la solitude du personnage.)
PIF, PAF, TSOIN, CRAC.
Les aventure de Tintin ou Spirou sont fofolles, elles peuvent digresser dans un sens ou un autre à tout moment. On attend à un arrêt de bus, et pif, les gens sont habillés en costume de papier journal, et paf, ils se mettent à lire leurs costumes, et tsoin, un policier intervient.
Tintin rentre simplement chez lui, et crac, Haddock disparaît.
MAIS PAS CHEZ JASON.
Bref, l'ensemble de la mécanique de bande dessinée (action unique et suspense de fin de page), lorsqu'elle est poussée à son métronomique maximum, participe à l'impression d'enfermement et de vanité.
CAR JASON EST UN REBELLE.
Ya des auteurs, comme Franquin où Hergé (que Dieu bénisse leurs pas de pétales de roses au gingembre musqué) qui créaient leurs récits une case après l'autre.
MAIS PAS JASON.
Jason il réfléchit sur la globalité de sa page.
CAR JASON EST UN GUEDIN.
Ya des pépères, comme Franquin où Hergé (des mecs qui n'ont jamais réfléchi plus loin que le bout de leur nez, si vous voulez mon opinion ma brave dame) qui font en sorte que chaque case puisse remettre en cause la précédente et construise un récit protéiforme.
MAIS PAS CHEZ JASON.
Chez Jason, c'est carré.
(Enfin, presque.)
(Mais, au début, quand on regarde du Jason, on se dit que c'est drôlement carré.)
IL EST TRÈS IMPRESSIONNANT DE VOIR QUE TOUTES LES PAGES DE JASON RÉPONDENT AU MÊME RYTHME.
Première case, on situe l'action. Dans le reste de la page, on développe cette même action et il se passe un truc (pas deux, un). Et enfin, un petit coup de suspense pour finir.
Le mec se met à dessiner des paysages.
Le mec dessine des paysages.
Le mec arrête de dessiner des paysages.
Coup de suspense : il pleut, mais que va-t-il faire mon Dieu ?
Le mec est interpellé dans la rue.
Le mec discute avec la fille qui l'a interpellé dans la rue.
Conclusion de la discussion avec la fille dans la rue.
Coup de suspense : ils courent, mais vers où mes doux aïeux ?
On se retrouve dans l'appartement de la fille.
Le mec attend.
Il quitte l'appartement de la fille.
Coup de suspense : il s'est bien fait avoir, que va-t-il faire maintenant ?
EN CE SENS, JASON EST UN PARFAIT AUTEUR DE BANDE DESSINÉE DES ANNÉES SOIXANTE.
Sa page forme un tout, raconte une petite histoire bien à elle, et se finit par un petit coup de suspense qui appelle ensuite une nouvelle page, une nouvelle action, un nouveau thème. Chaque page est presque indépendante l'une de l'autre, ne serait-ce la dernière case qui fait le pont.
MAIS JASON EST UN PARFAIT AUTEUR DE BANDE DESSINÉE DES ANNÉES SOIXANTE TRÈS TRÈS RIGOUREUX.
Il fait tout pour renforcer l'identité de chaque page.
(Et pour pas que vous croyez que je vous raconte des carabistouilles en ayant sélectionné pile 3 pages qui collent avec ce que je dis, j'en ai sélectionné quatre autres (qui se suivent aussi) et qui répondent à la même logique que les trois précédentes.)
CHAQUE PAGE SE PASSE DANS UN LIEU DIFFÉRENT.
Parc, immeuble, plage, place.
CHAQUE PAGE DÉCRIT UNE ACTION DIFFÉRENTE.
Discuter, rentrer bourré, jouer sur la plage comme de petits épagneuls, checker.
CHAQUE PAGE NE DÉCRIT QU'UNE ACTION.
Ce n'est pas comme avec Hergé ou Franquin, qui font feu de tout bois, et chez qui les héros ne savent plus où donner de la tête tellement il se passe de choses. Non. Ici, tout reste contrôlé. Pour l'auteur comme pour les personnages.
Ouais, donc : rentrer bourré (une fois qu'il est rentré, la page est finie), jouer sur la plage comme de petits épagneuls
(une fois que la journée est finie, la page aussi), checker (une fois que le héros est mis en échec, la page est finie)
('tin, c'est une bande dessinée avec des jeux de mots lacaniens, quand même, on se moque pas du chaland, ici).
CHAQUE PAGE A UNE COULEUR DIFFÉRENTE (AU SENS PROPRE).
Vert, orange, bleu, et euh... bleu (mais pas le même, oh !).
CHAQUE PAGE A UNE COULEUR DIFFÉRENTE (AU SENS FIGURÉ).
Au début, on se fait doucement chier (mais gentiment, hein).
Ensuite, on est tout bourré et toutes les cases sont fofolles.
Ensuite, les cases sont bien carrées, mais ce sont les personnages qui sont tout foufous (genre, ils sont pas juste tout droits avec les bras ballant) (une fois, le héros lève le pied pour choper un ballon) (truc de dingue).
Enfin, les personnages méditent sur la vie dans un cadre cosy et distingué.
CHAQUE PAGE À UNE NARRATION DIFFÉRENTE.
Et, là, ça devient sioux.
On a vu tantôt que Franquin densifiait son récit tellement que chaque case (et non plus chaque page) introduisait de nouvelles idées et était une petite histoire en elle-même. Du coup, chaque case pouvait servir de suspense de fin de page.
Jason, lui, va alterner différents styles de narration d'une page à une autre.
Dans la première page, il faut bien l'avouer il ne se passe pas grand chose. C'est une case contemplative, on va dire. Et le suspense de fin de page (la pluie arrive) introduit une rupture, un appel vers une nouvelle situation, qu'aucune autre case avant elle n'aurait pu créer.
C'est vrai que sans faire injure à Jason, dans cette page, il ne se passe pas grand chose de si passionnant que ça.
Par contre, à la fin : pouf, suspense / surprise / pluie / truc régulier / métronome.
(Cette page est un peu de l'anti-Franquin.)
Tout le monde se rencontre, parle, à la fin ils courent, et toutes les cases apportent quelque chose au schmilblick.
Cette page est un peu du Franquin-total-look.
Dans cette nouvelle page, Jason densifie à mort son récit, qui devient beaucoup plus "aventure tintino-spirouesque" que précédemment.
C'est facilement démontrable en observant que n'importe laquelle de ses cases (enfin, presque) est une petite histoire en elle-même et pourrait servir de conclusion à une page, avec petit coup de suspense à la clef (comme dans le cas des différentes cases de chez QRN).
C'est facilement démontrable en observant que n'importe laquelle de ses cases (enfin, presque) est une petite histoire en elle-même et pourrait servir de conclusion à une page, avec petit coup de suspense à la clef (comme dans le cas des différentes cases de chez QRN).
Et je le prouve !
Est-ce que toutes ses dernières cases ne font pas de très bons coups de suspense de fin de page ?
Moi je dis oui ! (Je précise, au cas où il y aurait eu une ambiguïté sur mon opinion.)
Une fois cette page d'action à tout crin digne d'un Indiana Jones finie, on revient à une page toute calme et à la limite du chiant.
Oui, parce que là, franchement, à part se faire suer, le personnage principal, il fait que dalle.
C'est trop la fêêêête !
C'est trop la fêêêête !
TOUT EST DANS LE CONTRASTE.
Avec cette structure extrêmement répétitive, Jason habitue le lecteur. À chaque page une nouvelle situation, un nouveau décor, une nouvelle couleur. À chaque fin de page, un nouveau suspense, qui ouvre sur une nouvelle page avec une nouvelle situation, qui se clôt par un nouveau suspense, qui ouvre sur une nouvelle situation, etc...
Et, là, quand on a bien pris le pli : paf, solitude.
Avec une gamme de couleurs bien différente de ce qu'on avait avant,
pour bien faire comprendre que c'est une rupture très rompante.
(Y a pleins de truc à dire sur l'utilisation des couleurs chez Jason,
mais je peux pas parler que de couleur sur ce blog, quand même, ça devient mono-maniaque.)
mais je peux pas parler que de couleur sur ce blog, quand même, ça devient mono-maniaque.)
LA SOLITUDE ? C'EST UN SUSPENSE DE FIN DE PAGE, ÇA, LA SOLITUDE ?
Cette dernière page est calibrée pour créer une sorte d'angoisse existentialo-métaphysiquo-sartrienno-becketienne (attention : culture).
Une mécanique est mise en place sur plusieurs pages ; tout ça pour n'aboutir à rien.
Mieux encore : cette mécanique rend la vie du personnage mécanique. (Elle est rythmée invariablement par chaque nouvelle page.) (De toutes ces pages qui se répètent sans fin et sans but, se dégage finalement une impression d'un métro-boulot-dodo sans horizon.) (Sans horizon et sans but, puisque tout ça n'aboutit à rien, sauf à la solitude du personnage.)
PIF, PAF, TSOIN, CRAC.
Les aventure de Tintin ou Spirou sont fofolles, elles peuvent digresser dans un sens ou un autre à tout moment. On attend à un arrêt de bus, et pif, les gens sont habillés en costume de papier journal, et paf, ils se mettent à lire leurs costumes, et tsoin, un policier intervient.
Tintin rentre simplement chez lui, et crac, Haddock disparaît.
MAIS PAS CHEZ JASON.
Chez Jason, on passe son temps dans un doux coton.
Et quand on croit qu'on va pouvoir s'enflammer un peu, que tout ça va devenir foufou...
On se retrouve à s'ennuyer avec un chat.
Pour finir tout seul.
Bref, l'ensemble de la mécanique de bande dessinée (action unique et suspense de fin de page), lorsqu'elle est poussée à son métronomique maximum, participe à l'impression d'enfermement et de vanité.
AUTREMENT DIT.
La mécanique mise en place sert le récit (ça donne un rythme qui permet de raconter efficacement les choses). La mécanique mise en place sert l'histoire (ça créé une impression d'aliénation du personnage principal, donne un fond au récit et une psychologie au personnage). La rupture de la mécanique du récit renforce ce fond et cette psychologie.
Balèze.
La mécanique mise en place sert le récit (ça donne un rythme qui permet de raconter efficacement les choses). La mécanique mise en place sert l'histoire (ça créé une impression d'aliénation du personnage principal, donne un fond au récit et une psychologie au personnage). La rupture de la mécanique du récit renforce ce fond et cette psychologie.
Balèze.
Ah, le jeu du raccourci en quelques cases, comme chez l'Oubapo ^^
RépondreSupprimerSinon, je ne sais pas d'où vient le personnage à qui parle Jason, mais il y a des endroits où les films de De Funès se sont très bien exportés, comme l'URSS. Même dans la Russie contemporaine, ils continuent à rediffuser "La Grande Vadrouille", les "Gendarmes", les "Fantomas", etc. Même chose pour les films de Pierre Richard, soit dit en passant. Bonjour le dépaysement...
Ce n'est jamais dit, mais, je sais pas pourquoi, j'ai toujours pensé qu'ils étaient norvégiens (comme Jason) expats.
SupprimerDisons que sur ce passage, Jason prêche pour sa paroisse (et organise un peu un dialogue auteur-lecteur) : il fait de l'humour glacé et sophistiqué, pas comme De Funès (c'est très bien De Funès, mais c'est pas très glacé).
Oui, je me verrais bien face à Jason dans la peau de la marionette d'Alain De Greef :D
Supprimerhttp://www.dailymotion.com/video/x9ad8o_guignols-kulunmouton_fun
Je pense que cela ferait un très bon passage d'une bande dessinée de Jason ! Glacé et sophistiqué comme il faut !
SupprimerJ'ai relu l'ile mystérieuse il y a pas longtemps. C'était très bien, merci, mais, et c'est là que ça se corse parce que je me suis dit : "Mais en fait l'unité de mesure, chez Hergé, c'est la page". Soit exactement le contraire de ce que je viens de lire, mais à la fin tout va bien parce que nous avons peut-être raison tous les deux. En effet dans le Hergé des premiers albums chaque page est une scène, un décor. Mais alors un décor où il se passe plein de choses. Un décor pas glacé du tout. Et un décor certes sofistiqué mais ça se vois pas au premier coup d’œil. En revanche, question couleur, chaque page a une unité dingue, une unité de décor et de lieu.
RépondreSupprimerEn fait la question, plus encore que l'unité de mesure, c'est peut-être la mesure de l'unité (ouais je suis assez content de celle-là, c'est le genre de formule qui fait sembler géniale une idée alors qu'elle est vraiment toute con). En effet il s'agit d'unité d'action dans "les loups-garous de Montpellier" et d'unité de lieu dans "L’Ile noire". L’enjeu pour les auteurs, puisque la lecture d'une bande dessinée est rythmée par les pages à tourner, c'est de trouver quelle unité donner à chaque page.
Après bon je me souviens d'une page des "Cigares du Pharaon" que vous analysâtes (avec brio) et dont l'unité de lieu de la page était particulièrement explosée, éparpillée, pourrait-on même dire, façon puzzle.
Alors... je crois qu'on sera tous d'accord pour dire que c'est vrai que je raconte n'importe quoi.
SupprimerEn fait, des fois Hergé met trois mille actions et lieux différents dans une page, et des fois il n'en met effectivement qu'un. Dans ce cas, il se débrouille pour faire faire à ses personnages des tas de choses différentes (en général, Haddock s'empaille avec Lampion, puis avec Tournesol, puis avec les Dupondts. (Enfin, je crois, je trouve.)
Ce qui est important pour Hergé, c'est que ça pulse, que ça bouge tout le temps, pour que le lecteur soit pris dans le tourbillon de l'histoire. Du coup, si décor statique, action éparpillée, si action statique, décor éparpillé, et sinon, tout éparpillé, ça peut marcher aussi. Il y aura toujours un truc de mouvant, vivant dans la page de Hergé.
Du coup, effectivement, peut être bien que tout le monde à raison (enfin, tout le monde sauf moi, c'est certain).